Et si nos vieux smartphones avaient une nouvelle vie dans des “datacenters sous-marins” 3n4o2r
Des chercheurs de l'Université de Tarnu en Estonie testent un nouveau moyen de recycler les vieux smartphones pour trouver un remède à la consommation compulsive des utilisateurs. Leur idée ? Les assembler en cluster, avant de les immerger au large. Ils pourraient ainsi se convertir en une façon moins polluante et chère de construire des datacenters moins polluants. 571h2k

Comment lutter contre l'hyper-consommation de smartphones ? Alors que répondre à cette question reste complexe, des chercheurs de l'Univerité de Tarnu ont eu une idée assez originale – dont le potentiel est effectivement très intéressant. Pourquoi ne pas profiter de leur pu issance de calcul pour en faire des datacenters miniatures ultra optimisés et peu énergivores ?
Ce qu'ils proposent, très concrètement, est de les intégrer par groupes en cluster de quatre appareils ou davantage. Le tout grâce à une plateforme imprimée en 3D pour l'essentiel, et de petits circuits qu'ils ont eux-mêmes développé. Cela permet de les traiter ensemble comme un serveur classique avec le minimum de transformation possible. Tout en gérant leur puissance dynamiquement.
Et si on prolongeait la vie des smartphones autrement plutôt que les recycler (au mieux) en partie z3a25
Le placement sous l'eau permet de bénéficier d'une source de refroidissement ne requérant a priori pas d'énergie supplémentaire. Même si l'intérêt du premier test qu'ils sont en train de réaliser est tout autre. Car leur première étape est de démontrer l'intérêt d'un de ces petits clusters pour surveiller la vie marine de façon autonome.
Une tâche plus complexe qu'on ne l'imagine généralement, puisqu'il faut pour l'instant une intervention humaine régulière pour capturer et remonter des images à la surface. Ce qui, en plus d'être coûteux, souffre des aléas météorologiques impactant la régularité de la surveillance. Pour ce cas d'usage, le petit module est vraisemblablement relié à une batterie de capteurs, le tout dans un casing spécial pour résister à la pression et à l'effet corrosif de l'eau salée.
Par contraste avec une surveillance humaine, dans ce cas d'école, les données sont retransmises en temps réel aux chercheurs. Il y a toutefois davantage d'applications possibles, notent les chercheurs, qui donnent d'autres exemples d'utilisation sur le terrain. Hors de la mer, sur terre, dans les villes, ils peuvent servir de matériel embarqué pour rendre les arrêts de bus plus intelligents.
De quoi compter le nombre de agers qui attendent et optimiser le tracé d'un circuit touristique dans une ville, en temps réel. Ces nodes peuvent au-delà être adaptés à une infinités de scénarios. Ce qui pourrait garantir un certain succès lorsque les détails techniques seront peaufinés et rendus publics. Et trouver un remède contre la rétention toujours insuffisante de ces appareils par les utilisateurs.
De quoi donner une nouvelle vie à des millions, voire des millions d'appareils qui dorment autrement dans des tiroirs quand ils ne s'empilent pas dans des décharges – où ils ont tout le temps de diff les matières dangereuses qu'ils contiennent comme le cobalt.