Test Honor 400 : un smartphone bien équilibré qui manque d’éclat 352m5m

-
221.99€
-
226.99€
-
249€
-
268.98€
-
273.68€
-
279.99€
-
279.99€
-
279.99€
-
299.89€
-
499.89€
Il y a un an sortait le Honor 200, premier smartphone à bénéficier d’un partenariat avec Harcourt, les célèbres studios photo parisiens. Un an plus tard, voici son successeur, le Honor 400. Affublé d’une fiche technique sensiblement similaire, il est pourtant vendu beaucoup moins cher que son prédécesseur. Quels changements ont été consentis pour cela ? Réponse dans ce test. 62n70
En 2024, Honor 90 que nous avons beaucoup apprécié en 2023. Une ambition assortie d’une inflation tarifaire qui faisait er le téléphone au-dessus des 600 euros. Bien sûr, cela était assorti de quelques innovations et améliorations intéressantes, notamment le partenariat avec Harcourt, les célèbres studios photo parisiens avec qui Honor a créé ses modes portraits.
Lire aussi – Test Apple iPhone 16e : à ce prix, on aimerait qu’il en fasse un peu plus
Mais le Honor 200 n’était-il pas trop ambitieux ? En augmentant encore ses prix jusqu’à atteindre un palier assez haut, la marque n’était-elle pas en train de perdre son public ? Un an plus tard, Honor revoit son positionnement tarifaire. D’abord avec le Honor 400 Lite. Et maintenant avec ce Honor 400 « standard » dont le prix de vente revient sous la barre des 500 euros. Quels sacrifices ont consenti ? L’expérience est-elle toujours bonne ? Le rapport qualité-prix est-il meilleur ? Ce test est là pour répondre à toutes ces questions.
Prix et date de disponibilité 1wl6y
Le prix public conseillé du Honor 400 démarre à 499,90 euros. Soit 150 euros de moins que le Honor 200. Cette différence se justifie par plusieurs points, notamment le volume de RAM et de stockage, le Honor 200 intégrant 12 Go de RAM et 512 Go. Il existe deux versions du Honor, avec 256 Go ou 512 Go de stockage. Le volume de mémoire vive, 8 Go, ne change pas entre les deux. 80 euros séparent les deux versions. Voici donc le prix des deux versions :
- 256 Go de stockage : 499,90 euros
- 512 Go de stockage : 579,90 euros
À ce prix, le Honor 400 se trouve face au Reno13 d’Oppo, le Edge 60 de Motorola, le Redmi Note 14 Pro+, même si ce dernier est moins cher. Cependant, l’expérience globale du Honor 400 et du Redmi Note 14 Pro+ sont très proches. Heureusement, une offre de lancement permet d’acheter la version 512 Go au prix de la version 256 Go.
Le Honor 400 est disponible dès aujourd’hui, 22 mai 2025. Il est commercialisé chez toutes les enseignes habituelles. Il se décline en deux coloris : doré (celle que vous pouvez découvrir dans ce test) et noir. Le smartphone est livré avec un câble USB-C vers USB-A et un outil pour ouvrir le tiroir de la carte SIM. Une protection d’écran est installée en usine.
Design 63403c
Commençons par le design du smartphone. Une ergonomie qui reprend en partie celle du Honor 400 Lite. Le module photo nous rappelle le triangle que nous y avions évoqué. Mais sa forme n’est pas exactement triangulaire : c’est un triangle auquel un angle a été tranché. L’organisation des éléments techniques y est identique. Chaque objectif est cerclé de métal de la même couleur que les tranches. De même pour le flash et l’ensemble du module photo.
Le module photo est décentré et protubérant, rendant le téléphone un peu bancal quand il est posé sur le dos. La face arrière du Honor 400 est recouverte de verre minéral poli qui évite les traces de doigt. Les tranches sont en polycarbonate avec une finition façon métal brossé assez élégante. Nous remarquons que le bouton qui a été ajouté au Honor 400 Lite est ici absent. Dommage, c’est pourtant une bonne idée. Tous les autres éléments sur les tranches sont standard.
À l’avant, vous retrouvez une dalle tactile plus petite que celle du Honor 200 : elle e de 6,7 pouces à 6,55 pouces. À l’usage, la différence n’est pas si importante. Les bordures autour de l’affichage sont moyennement fines. Un poinçon est présent au centre de la bordure supérieure. Et un lecteur d’empreinte est installé dessous. Ce dernier fonctionne d’ailleurs assez bien. Nous reviendrons en détail sur cet écran dans la partie suivante du test. Le Honor 400 est plutôt léger (184 grammes) et pas trop épais (7,3 mm). Et son châssis est protégé contre l’eau (IP65).
Côté logiciel, le Honor 400 profite de la dernière version de Magic OS. Elle est numérotée 9.0 et elle est basée sur Android 15. Et vous bénéficiez ici de 6 ans de mise à jour de l’OS et de patch de sécurité. C’est très bien. Vous retrouvez peu ou prou la même version avec le Honor 400 Lite. Vous retrouvez l’écran d’accueil habituel, les volets différenciés pour les notifications et les réglages rapides, le tiroir d’applications désactivé, etc. Magic Circle et Magic Portal sont présents, bien évidemment. Et Gemini est proposé ici en version 2.0.
Côté intelligence artificielle justement, le Honor 400 se concentre beaucoup sur les améliorations des photos et des vidéos, et non sur l’expérience globale des utilisateurs. Bien sûr, vous retrouvez tout ce que Magic OS 9.0 proposait avec le Magic7 Pro et le Honor 400 Lite : traduction, rédaction, transcription, suggestion IA, sous-titre automatique. Deux nouveautés sympas déjà disponibles lors de notre test : la détection des deepfakes lors des appels vidéo, même si cela n’est pas encore très utile, et soulagement du mal des transports.
Écran, performance et batterie 6a3h3v
ons aux aspects techniques de ce test, avec l’écran dans un premier temps. Un écran AMOLED compatible 120 Hz, comme précédemment. Une dalle plus petite que celle du Honor 200. Et ce n’est pas la seule différence. La deuxième est la définition. Elle est légèrement plus élevée, ant du Full HD au 1.5K. Associée à une taille d’écran moindre, la résolution e de 436 à 460 pixels par pouce. C’est sympa, même si ça ne va pas changer votre quotidien.
En revanche, ce qui pourrait vous apporter plus de confort, c’est le gain en luminosité. Honor annonce que celle-ci monte désormais à 5000 nits en pointe locale (contre 4000 nits précédemment). Nous avons mesuré une luminosité manuelle maximale de 635 nits avec le profil colorimétrique « couleurs vives » et 607 nits avec le profil « couleurs normales ». Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2024.
Autre point d’amélioration : la colorimétrie. Les Honor 200 profitaient d’écrans assez respectueux des couleurs. Là, c’est encore meilleur. Avec le profil colorimétrique « couleurs naturelles », notre sonde a mesuré un delta E moyen de 1,7. Nous voyons un bel équilibre entre les trois couleurs primaires. En outre, la température moyenne des couleurs atteint 6286°. La température du blanc atteint 6366°. Ca se rapproche des valeurs idéales.
ons sous le capot et étudions la plate-forme. Le Honor 400 conserve le même SoC que son prédécesseur, à savoir un Snapdragon 7 Gen 3 signé Qualcomm. Le SoC est ici accompagné de 8 Go de RAM (soit 4 Go de moins que le Honor 200), auxquels s’ajoutent 8 Go de RAM virtuelle activé par défaut (et impossible à désactiver). Une configuration parfaite pour des usages simples, voire un peu de gaming si les jeux sont bien optimisés. Et point important pour les gamers, le Snapdragon 7 Gen 3 n’est pas compatible Ray Tracing.
Les scores obtenus dans les benchmarks sont, à quelques points près, identiques à ceux obtenus avec le OnePlus Nord 4 avec le Snadpragon 7+ Gen 3.
Les performances sont moyennes, certes. Mais il y a deux avantages à cela. D’abord, la stabilité est excellente. Elle se situe autour au-dessus des 95%. Et la chaleur est plutôt bien gérée. Même si le Snapdragon 7 Gen 3 chauffe quand il est sollicité, cela ne gêne pas vraiment l’utilisateur. Avec notre caméra thermique, nous avons mesuré une température de 40°C à l'arrière du téléphone et de 43°C sur l'écran, tandis que AIDA64 annonce une température de 53°C au niveau du U. C'est raisonnable.
Pour alimenter cette plate-forme, Honor a choisi une batterie légèrement plus généreuse que celle du Honor 200. La capacité offerte e de 5200 mAh à 5300 mAh. Cela représente une augmentation inférieure à 2%. Mais, on ne va pas la ref. D’autant que, contrairement aux apparences, le Snapdragon 7 Gen 3 n’est pas si économe en énergie qu’il semble être. Nous l’avons constaté lors de notre test du Motorola Edge 50 Pro en 2024.
Et cela se confirme avec le Honor 400 qui dée très légèrement les 13 heures d’utilisation standard continue selon PCMark, avec les paramètres par défaut (performances, connectivité, écran, etc.). L’autonomie réelle du smartphone n’atteint donc pas les 2 jours en usage standard, mais se situe un peu au-dessus de la journée et demie. Nous en attendions un peu plus. Pour les gamers, l’autonomie est comprise entre 4 et 6 heures en fonction de la qualité des graphismes du jeu.
Pour recharger cette batterie, le Honor 400 profite de la charge rapide filaire. La puissance maximale acceptée par le smartphone est en recul par rapport à celle de son prédécesseur. Nous ons de 100 watts à 66 watts. L’expérience de charge reste cependant bonne : avec un chargeur officiel 66 watts (ou notre fidèle chargeur Huawei 88 watts), nous sommes és de 0 % à 100 % en 57 minutes précisément. Voici quelques mesures intermédiaires :
- 10 mn : 21 %
- 30 mn : 57 %
- 50 mn : 91 %
Notez qu’une option permet de réduire légèrement le temps de charge de la batterie d’une dizaine de minutes. Mais cela se fait au détriment de la santé de la batterie. Plusieurs outils intégrés à Magic OS 9 permettent de gérer finement les paramètres de charge et prolonger la durée de vie de la batterie.
Photo, vidéo et audio 1j3t5o
Dernière étape de notre test avec l’expérience photo et audio. Dans le premier domaine, le Honor 400 est pourvu de deux modules à l’arrière seulement, contre trois pour son prédécesseur. Le Honor 90 aussi avait trois modules, mais le troisième ne serait qu’au calcul des distances, ce qui est aujourd’hui bien inutile. En deux ans, il y a donc peu d’évolution. Voire un léger retour en arrière entre 2024 et 2025. Nous voyons là les conséquences du positionnement tarifaire choisi par la marque. Voici un récapitulatif des forces en présence :
- Principal : capteur 200 MP, objectif ouvrant à f/1.9, autofocus à détection de phase, stabilisateur optique
- Panorama : capteur 12 MP, objectif ouvrant à f/2.2, angle de vue 112˚, autofocus à mesure de contraste
- Selfie : capteur 50 MP, objectif ouvrant à f/2.1
Les photos produites par le capteur principal sont bonnes en journée. Les couleurs sont chatoyantes (mais pas trop). L’autofocus est précis et rapide. La lumière est bien gérée, même quand elle est très abondante. En soirée, ce même capteur reste performant. Le mode « photo » active automatiquement un allongement du délai de prise de vue, sans possibilité de le désactiver. Impossible donc de prendre un sujet en mouvement en soirée. Vous avez un mode vision de nuit dédié dont l’intérêt est par conséquent assez limité.






Le zoom numérique, qui monte jusqu’à 30 x, est ambigu. Le rapport 2x est excellent, dans toutes les situations. Et le rapport 4x est très correct en journée (et moins en soirée). En revanche, dès que vous déez ce dernier, le bruit envahit les clichés. Et la netteté manque, malgré la présence d’un stabilisateur qui fait bien son job. Pour compenser, le Honor 400 fait appel aux mêmes outils d’intelligence artificielle que le Magic7 Pro qui vont retravailler la photo pour supprimer le plus de bruit possible. Le résultat est très artificiel, avec des textures très lisses (voire baveuses). Et plus le rapport est grand, plus l’impact est important.




Les portraits sont élégants. Les textures sont conservées et les teintes sont naturelles. Le détourage est précis. Mais le zoom numérique manque ici aussi de netteté. é le zoom 2x, les portraits manquent de piqué. Les modes Harcourt sont ici moins pertinents qu’avec le Magic7 Pro, par exemple : ils prennent l’apparence de simple filtre et non de fonctions avancées de gestion de la luminosité. Le capteur selfie est également bon, avec beaucoup de détails. Mais sa colorimétrie est un peu plus froide qu’avec le capteur principal. En plus, il n'est pas compatible avec les modes Harcourt.







Le capteur ultra grand-angle fait également de bonnes photos en journée. Les couleurs sont bonnes. Les détails sont nombreux. Et les distorsions sont bien redressées (même si cela occasionne des flous). L’autofocus, qui sert à produire les macros, gère moyennement les sujets qui sont à mi-distance. Mieux vaut être très près (pour er en mode macro), soit plutôt loin.




En vidéo, le Honor 400 s’en sort correctement. Le capteur principal réalise de bonnes séquences, bien équilibrées et assez naturelles en journée. En soirée, cela reste également bon, avec une bonne colorimétrie et une bonne gestion des lumières. En outre, la stabilisation est efficace. Le module ultra grand-angle est assez sombre, mais cela n’est pas gênant en journée.
En soirée, en revanche, c’est beaucoup plus compliqué. Le zoom numérique (qui monte ici à 10x) reste bon jusqu’à 4x en journée et 2x en soirée. Ensuite, le bruit est trop présent. Le Honor 400 monte en 4K à 30 images par seconde et à 60 images par seconde en Ful HD. La captation du son est très correcte. Et l’outil qui réduit les bruits ambiants est très efficace.


Continuons avec l’audio. Le Honor 400 est pourvu d’une configuration stéréo asymétrique, avec une petite particularité que nous retrouvons dans quelques smartphones Honor, notamment la gamme Magic : une double sortie pour le haut-parleur secondaire. Grâce à cela, le son qu’il produit est beaucoup moins étouffé. Et l’effet est plutôt impressionnant. En outre la puissance est plutôt bonne : inutile de monter trop haut le volume pour profiter de ses contenus. En revanche, toujours les mêmes soucis de détails sur les aigus et de présence sur les basses. Magic OS intègre un égaliseur plutôt complet pour affiner le profil audio du smartphone. Cependant, cet outil n'est pas compatible avec les haut-parleurs intégrés.
Alors, on achète ? 5z5o17
La force du Honor 400 est d’être bien équilibré. Il offre suffisamment de puissance pour assurer une bonne fluidité en usage standard. Il offre une recharge assez rapide. Il fait de bonnes photos dans de nombreuses situations. Son écran est bon. Son interface est complète. Le tout avec un design plutôt qui reste assez classique. Il ne déçoit presque en rien. Ce qui en fait un smartphone recommandable si vos attentes sont simples. Mais le Honor 400 ne surprend pas non plus. Et ce certainement à cause des quelques concessions que Honor a dû faire pour baisser le prix. Des concessions qui empêchent le smartphone d’offrir l’évolution technique que nous attendions.
Avec ce smartphone, Honor souhaite clairement revenir sur le segment de prix qui lui avait tant réussi avant sa montée en gamme : sous la barre des 500 euros. Et pour cela, plusieurs concessions ont été faites. Si l'expérience offerte est globalement équilibrée et plutôt bonne, elle manque du panache nécessaire pour se démarquer face à une concurrence très agressive.
- Le design léché (même s'il est simple)
- L'écran amélioré
- L'interface riche en fonctions intelligentes et pratiques
- Le module photo principal
- La recharge rapide
- Les 6 ans de mise à jour d'Android
- La baisse du prix
- Les performances modestes
- L'autonomie moyenne
- Le bruit du zoom numérique et du
- L'égaliseur incompatible avec les haut-parleurs
- L'impossibilité d'empêcher l'activation du mode nuit en photo
- Les 8 Go de stockage ponctionnés obligatoirement par la RAM virtuelle