On n’avait jamais vu Neptune comme ça, ces images révèlent une surprise dans son atmosphère 442i2i
Cela faisait des décennies que les astronomes les cherchaient. Les aurores de Neptune viennent d’être observées pour la première fois. Et ce n’est pas la seule surprise. 4h3g8

aurores, mais jamais confirmés par l’observation. Les conditions extrêmes, le froid glacial et la distance rendaient toute détection très difficile avec les moyens habituels.
Grâce au télescope spatial James Webb, les chercheurs ont enfin capturé une aurore sur Neptune. L’observation a été possible grâce au spectrographe infrarouge du télescope, qui permet de mesurer la présence du trihydrogène ionique (H3+), un indicateur clair d’activité aurorale. Contrairement à la Terre, où ces dernières sont concentrées aux pôles, elles apparaissent à des latitudes variées. Cela s’explique par un champ magnétique très désaligné, incliné de 47° par rapport à l’axe de rotation de la planète. Sur les images diffusées par la NASA, elles apparaissent comme de petites taches lumineuses cyan réparties de manière irrégulière à la surface de la planète.
James Webb révèle une baisse brutale de température dans l’atmosphère de Neptune 4n4jy
Outre cette première image d’aurore, le télescope a permis de mesurer la température de la haute atmosphère. Résultat : elle a chuté de plusieurs centaines de degrés depuis 1989. La température actuelle est environ deux fois plus basse que celle relevée par Voyager 2 à l’époque. Cette baisse pourrait expliquer pourquoi les aurores sont restées invisibles pendant des décennies. À ces températures extrêmes, la lumière produite devient presque imperceptible.
Ces découvertes ouvrent une nouvelle ère pour l’étude des planètes glacées. Une campagne d’observation plus longue est prévue en 2026, avec une surveillance continue de Neptune pendant un mois entier. Les données pourraient aider à mieux comprendre son champ magnétique étrange, son atmosphère instable et son évolution climatique. Ce travail pose aussi les bases des futures missions d’exploration vers les planètes les plus lointaines du Système solaire.
Source : NASA