Le télescope James Webb détecte un gaz essentiel à la vie sur une exoplanète pour la première fois 6z5u20
Le télescope spatial James Webb vient de réaliser une avancée majeure en astronomie. Pour la première fois, il a observé directement du dioxyde de carbone dans l’atmosphère de planètes situées hors du système solaire. Cette découverte permet de mieux comprendre la formation des mondes lointains et leur évolution. 235i3k

L’exploration des exoplanètes a beaucoup progressé ces dernières années grâce à des instruments toujours plus performants. Les scientifiques cherchent à analyser leur composition pour mieux comprendre comment elles se forment et évoluent. Jusqu’à présent, détecter certains gaz dans ces atmosphères lointaines nécessitait des méthodes indirectes, rendant les analyses plus complexes.
Le télescope spatial James Webb a réussi à observer directement du dioxyde de carbone sur quatre planètes du système HR 8799, situé à 130 années-lumière de la Terre. En 2022, il avait déjà détecté ce gaz sur l’exoplanète WASP-39 b, mais en analysant la lumière filtrée par son atmosphère lorsqu’elle ait devant son étoile. Cette fois, les chercheurs ont utilisé les coronographes du télescope pour masquer la lumière de l’étoile et observer directement les émissions des planètes elles-mêmes.

Le télescope James Webb analyse la formation des exoplanètes grâce au CO2 29453a
Grâce à cette nouvelle méthode, les astronomes ont pu confirmer que les planètes du système HR 8799 contiennent une quantité importante d’éléments lourds comme le carbone, l’oxygène et le fer. Cela suggère qu’elles se sont formées progressivement par accrétion, un processus similaire à celui de Jupiter et Saturne. L’étude de celles-ci, encore chaudes après leur formation, permet de mieux comprendre comment les mondes géants apparaissent dans l’univers et évoluent avec le temps.
Bien que les géantes gazeuses de HR 8799 ne soient pas habitables, leur composition pourrait donner des indices sur l’existence de lunes potentiellement analyser d’autres exoplanètes et comparer leurs atmosphères, afin d’affiner notre compréhension de la formation des mondes lointains.
Source : NASA