IPTV : condamné à 30 ans de prison, ce créateur d’un service streaming pirate contre-attaque d’une manière étonnante 1f213q
L'homme derrière l'un des plus gros services IPTV pirate au monde conteste sa peine de prison de 30 ans avec un argument audacieux. Il n'hésite pas à qualifier une partie du dossier d'accusation “d'absurde”. 346f6s

Kristopher Dallmann, Douglas Courson, Felipe Garcia, Jared Jaurequi et Peter Huber. Ces noms ne vous disent probablement rien, et pourtant ce sont les 5 hommes derrière l'un des plus gros services IPTV illégaux au monde : Jetflicks. La bataille judiciaire entre la plateforme pirate et les ayants droit a démarré il y a des années de ça, en 2019.
Après 5 ans de procédures, la sentence envisagée tombe et elle est historique. Courson, Garcia, Jaurequi et Huber risquent jusqu'à 60 mois de prison. Dallman, considéré comme le cerveau de Jetflicks, pourrait er entre 25 et 30 ans derrière les barreaux. 10 mois plus tard, aucun des accusés n'est incarcéré et le combat continue pour l'un entre eux.
Sans surprise, c'est Kristopher Dallmann, le plus lourdement menacé, qui se bat pour faire diminuer sa sentence. Les équipes de TorrentFreak ont pu consulter le document dans lequel il fait valoir ses arguments et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas tendre avec le gouvernement qui le condamne.
Le créateur d'un service IPTV lourdement condamné accuse le gouvernement de calculs “absurdes” 3nr5x
L'argument principal de Dallmann est le suivant : le gouvernement a mal calculé les pertes engendrés par la plateforme pirate Jetflicks. Ça, c'est la version polie. La formulation exacte est que les calculs sont “absurdes“. La défense poursuit en précisant que “l'erreur fondamentale du calcul des pertes liées à l'infraction est que, outre le fait qu'il est presque comiquement spéculatif, il ne tient pas compte du modèle commercial en cause“.
La vraie perte, toujours selon les conseillers de Dallmann, est celle du montant des licences qu'auraient dû acheter Jetflicks pour diff les séries TV mises à disposition sur son site. Or, “le montant de cette redevance […] est inconnu et indéterminable“.
D'après le gouvernement, le total des pertes des ayants droit s'élève à environ 37 500 000 dollars. Le document se termine avec une proposition de sentence jugée plus raisonnable au regard des faits reprochés. “Si l'incarcération est jugée nécessaire par la Cour, M. Dallmann demande respectueusement à la Cour d'envisager une peine de trois ans“. Pas sûr que la politesse suffise.