Huawei : le fondateur Ren Zhengfei veut négocier avec Joe Biden 683u6q
Ren Zhengfei, fondateur et PDG de Huawei, souhaite négocier la levée des sanctions avec Joe Biden, le nouveau président des Etats-Unis. Lors d'un point presse, l'homme d'affaires chinois a demandé au nouveau locataire de la Maison Blanche de lui er un coup de fil. Dans la foulée, Zhengfei confirme le constructeur chinois ne cédera pas sa division mobile. z1845

Sur liste noire depuis mai 2019, Huawei attendait l'éviction de Donald Trump avec beaucoup d'espoir. Malheureusement, l'istration Biden a rapidement tué les espoirs du groupe chinois. Gina Raimondo, la nouvelle secrétaire au commerce des Etats-Unis, assure qu'il y a pas de raison que des mesures empêchant Huawei de commercer avec des firmes américaines soient levées.
Pour l'heure, Huawei est toujours interdit de commercer avec des firmes basées aux Etats-Unis. De facto, le fabricant ne peut plus collaborer avec Google, Qualcomm ou encore Intel. Huawei ne peut pas non plus exploiter des technologies développées sur le sol américain. Le constructeur n'est donc plus autorisé à préinstaller les applications et les services de Google, dont l'incontournable Play Store, sur ses smartphones.
Sur le même sujet : Huawei reste numéro 1 des ventes en Chine devant Apple et Xiaomi
Ren Zhengfei refuse de céder la division smartphone de Huawei 3g3c18
Lors d'un point presse à Taiyuan (Chine), Ren Zhengfei, l'homme qui fondé Huawei en 1987, a demandé à l'istration Biden de garder “une politique d'ouverture“. En s'adressant aux médias internationaux, Zhengfei a publiquement demandé à Joe Biden d'entrer en avec lui. “Je serais heureux de tels appels téléphoniques et mon message porte sur le développement cont et le succès partagé” avance Ren Zhengfei.
Selon le dirigeant, les intérêts des Etats-Unis et de la Chine convergent. “Les États-Unis veulent avoir une croissance économique et la Chine veut aussi avoir une croissance économique. […] Si la capacité de production de Huawei peut être étendue, cela signifierait plus d'opportunités pour les entreprises américaines pour l'approvisionnement” détaille l'homme d'affaires.
“Je crois que la nouvelle istration gardera à l'esprit ses intérêts commerciaux alors qu'ils sont sur le point de décider de leur nouvelle politique. Nous espérons toujours pouvoir acheter de grands volumes de matériaux, de composants et d'équipements américains afin que nous puissions tous bénéficier de la croissance de la Chine” poursuit Zhengfei, souhaitant visiblement ouvrir le dialogue avec le successeur de Donald Trump.
Lors du point presse, Ren Zhengfei a une nouvelle fois démenti les rumeurs : non, la filiale Honor, revendue fin 2020 à un consortium.
Source : AFP