Doom The Dark Ages est un nouveau prétendant au titre de GOTY. On y a joué, on vous explique pourquoi 5b1i2h

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Troisième volet depuis le reboot initié en 2016, Doom The Dark Ages nous plonge dans le é du redoutable Doomslayer. Véritable apothéose pour la saga et pour le genre, il brille sur tous les fronts, que ce soit au niveau de sa structure ou de ses mécaniques. On vous explique tout ça dans notre test complet.
Dans la famille des FPS, Doom est l’auguste patriarche. Le vieux de la vieille respecté, mais encore loin d’être mis à la retraite. Il a en effet réalisé un come-back fantastique avec Doom 2016, suivi par Doom Eternal en 2020. Il revient en 2025 avec The Dark Ages, un titre qui n’a qu’une ambition : pousser tous les potards à fond les ballons.
Ce troisième volet est une préquelle, puisqu’il se déroule avant les deux jeux précédents. Une justification bien pratique pour mettre en avant un contexte spatio-médiéval décomplexé, mais aussi introduire des mécaniques en phase avec cette ambiance. Bouclier tronçonneuse, armes au corps à corps meurtrières, batailles rangées, cyber dragons et méchas vikings sous stéroïdes, tous les ingrédients sont présents. Nous l’avons testé, voici ce que ça vaut.

Je vais te la jouer à la flamme bien moyenâgeuse 37645g
La grande force de Doom Eternal en 2020 a été de réinventer totalement son gameplay en incluant tout un tas de mécaniques qui le rendait très différent de son prédécesseur. Doom The Dark Ages reprend cette idée, puisqu’une fois encore, c’est une nouvelle façon de jouer qui s’offre à nous. Ainsi, les habitués vont devoir tout réapprendre de zéro pour défourailler efficacement du démon et les profanes n’ont pas besoin du bagage des deux précédents titres pour s’am.

The Dark Ages revoit sa copie en axant son gameplay autour de deux mantras : la vitesse et le corps à corps. L’élément central de notre survie, c’est le bouclier, qui représente la grosse nouveauté de cet opus. Loin d’être un gimmick, il devient rapidement notre meilleur ami et donne la possibilité d’établir tout un tas de stratégies. Parer les attaques « vertes » permet ainsi de faire énormément de dégâts, le planter dans un démon de l’immobiliser pendant un temps, ou encore de faire exploser les boucliers et armures des vilains quand ils sont chauffés à blanc. Mais la mécanique centrale est sans conteste la plus plaisante : charger sur un ennemi dans une furie dévastatrice afin d’entrer directement dans la mêlée. On ne se pose plus de questions, on tape et on réfléchit après. Que c’est plaisant !

Ce bouclier est couplé avec une utilisation intensive des armes au corps à corps qui permettent des attaques dévastatrices au prix d’un parfois douloureux. Renvoyer dans la tronche le tir d’un adversaire démoniaque, puis lui sauter à la gorge pour lui écraser le museau avec son fléau est un plaisir sauvage dont on ne se lasse jamais.

Pas de panique pour les adeptes de gros calibres. Ce n’est pas parce que le jeu met en scène un Moyen Âge fantastique que les flingues sont aux abonnés absents. L’arsenal s’avère encore une fois complet, divers et cohérent, avec six armes qui proposent deux utilisations chacune. Toutes ont leurs atouts et leurs sensations propres, que ce soit le jouissif fusil à canon scié, le régressif canon à boulet ou le concasseur de crânes à l’animation incroyable. Comme dans Eternal, on retrouve ce côté « Pierre feuille ciseau » qui nous pousse à constamment changer d’outil pour affronter tel ou tel type d’adversaire, même si dans The Dark Ages, l’improvisation est plus permissive. Neutraliser les tonnes de saloperies qui volent et se téléportent dans notre dos peut ainsi se faire de moult façons, au joueur d’opter pour celle qui lui plaît.

La salsa du démon 2t604u
Doom Eternal faisait la part belle aux affrontements aériens, avec des doubles sauts et des propulseurs disséminés un peu partout dans des arènes à plusieurs niveaux. The Dark Ages prend cette philosophie à contre-pied avec des bagarres plus terre à terre. Le joueur n’y perd pas au change, puisqu’en contrepartie, le rythme des affrontements monte d’un cran, que ce soit par la présence d’un sprint ou par la raréfaction des glorys kills. Cette mécanique apparue avec Doom 2016 consiste à enclencher une animation sur les « petits » ennemis, qui conduit à une pause de moins d’une seconde et qui permet de reprendre ses esprits, en plus de grapiller un peu de vie. Ils sont toujours présents dans The Dark Ages, mais plus rares, plus rapides et réservés cette fois aux « gros » monstres pas beaux. Ils sont accompagnés d’animations aussi dégoulinantes que jouissives, comme une petite récompense après un combat intense. Quel pied !

La conséquence ? Des affrontements sans aucun temps mort, au rythme encore plus soutenu qu’auparavant. Couplé au game design qui nous pousse à toujours aller au , cela donne des bagarres plus viscérales que jamais. On sort de chacune d’elles éreinté, sans avoir le temps de souffler avant la suivante. Plus encore, au seuil de la mort, il n’est pas rare de revenir dans la partie après un glory kill salvateur, renversant en un battement de cils la dynamique d’un combat. Un shot d’adrénaline intense tel qu’on en a rarement eu dans le jeu vidéo.

Toutes les bastons s’ensuivent à un rythme endiablé, sans pour autant perdre en lisibilité grâce à des éléments en jeu (bonus, vie, armure), toujours aussi visuellement clinquants et servis par un sound design brillant. The Dark Ages est un pur jeu d’action, une merveille de précision et d’équilibre. Les combats s’apparentent presque à un jeu de rythme, dont la maîtrise du tempo rime avec satisfaction. Une réussite éclatante à ce niveau et qui, surtout, ne rend pas les deux titres précédents « caduques », tant il est différent.

Plus que jamais, nous avons l’impression d’être une machine implacable, un croque-mitaine pour les habitants de l’enfer. Rarement un jeu d’action nous avait autant apporté cette sensation de puissance. Dans The Dark Ages, nous ne sommes jamais la proie, mais toujours le prédateur.
Le gardien de la galaxie 1w6w26
Plus que les combats, The Dark Ages surprend sur beaucoup d’autres aspects, comme sa direction artistique ahurissante d’inventivité qui dépeint un Moyen Âge spatial totalement fantasmé ou encore une structure qui met un point d’honneur à constamment se renouveler.

Lors des phases à pied, The Dark Ages propose quelques niveaux très ouverts, mais surtout avec moins de grimpette que dans Eternal. On apprécie également quelques respirations, comme des énigmes qui apportent des moments de calme, des recoins à fouiller ou tout simplement des moments narratifs. On adore ces séquences où on se balade en compagnie des soldats apeurés de voir le redoutable Doomslayer débarquer sur le champ de bataille. C’est un détail, mais ça renforce la sensation que nous sommes l’être le plus redoutable de la galaxie.

C’est avec ses phases en véhicule que The Dark Ages surprend le plus. A plusieurs moments, on est placé à bord d’un titanesque mécha, sur une tourelle défensive ou sur le dos d’un dragon. Ces séquences sont de vrais petits bonbons entre deux massacres. Chacune propose son propre gameplay (réussi) et ses sensations grisantes, sans pour autant s’éterniser pour ne pas lasser. L’une d’elles, qui nous met sur le dos de notre monture au-dessus d’une ville volante assiégée, est d’ailleurs particulièrement marquante : elle alterne avec ingéniosité entre combats aériens et phases à pied. Un pur délice ! Encore une fois, la gestion parfaite du rythme impressionne.

Nous avons testé The Dark Ages sur PC, et que dire de plus si ce n’est que c’est la claque graphique annoncée. Ici, c’est la gestion duDLSS 4, et donc la frame gen X4 qui permet d’améliorer grandement les performances sur les RTX 50XX. Avec notre RTX 5080, nous ons de 60 FPS sans à plus de 220 avec ! Doom 2025 représente donc un nouveau mètre étalon en termes de technique, et sans doute le nouveau roi du « jeu benchmark ».
Un scénario ? Quel scénario ? 1y6z4e
Doom The Dark Ages est un grand jeu, un très grand jeu. Nous nous risquerions même à dire qu’il s’agit d’un des tous meilleurs jeux de tir jamais conçus. Est-il parfait pour autant ? Non. On peut ainsi regretter une bande originale metal efficace, mais loin de celle révolutionnaire composée par Mick Gordon sur les deux premiers volets qui apportait une rythmique dingue et une épaisseur unique au son.

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De même, on déplore une histoire largement mise en avant, mais pas vraiment ionnante. ID Software a tenté de développer un univers et une intrigue pour accompagner nos massacres, et chaque mission est ponctuée de (trop) longues cinématiques. Malheureusement, les enjeux sont peu clairs, les personnages pas intéressants et l’univers fouillis. Il faut saluer l’effort, mais on aurait aimé quelque chose de plus simple, ou alors de mieux écrit. On souffle devant les rivalités peu palpitantes entre les vikings de l’espace et les aliens dorés, ou encore devant les scènes qui mettent en avant le grand méchant, caricatural à souhait. Nous ne sommes tout simplement pas là pour ça.

Des défauts qui existent, mais qui ne sont qu'anecdotiques face aux immenses qualités du jeu.
Alors, on achète ? 6u2ya
Doom The Dark Ages représente l’apothéose de la saga. Nous restons pantois face à la maîtrise d’ID Software sur pratiquement tous les aspects de son bébé. Nerveux, efficace, stratégique et surtout irablement rythmé, il est l’un des titres les plus réussis de son genre. Un vrai exutoire.

Ainsi donc, il ravira les adeptes de la formule, ou tout simplement ceux qui cherchent un excellent jeu d’action. Notons aussi qu’il peut se jouer sans avoir fait les deux autres, l’histoire (ou du moins l’embryon d’histoire) étant totalement indépendante du reste. En revanche, les allergiques à la formule (il y en a) ne seront pas plus convaincus. Un très grand jeu.

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Véritable apothéose pour la saga, Doom The Dark Ages impressionne sur tous les aspects. Gameplay, rythme, direction artistique, structure… ID Software a peaufiné sa copie à l’extrême, livrant un titre qui fera date dans l’histoire du fast FPS, voire du FPS tout court. Un véritable tour de force et un titre d’exception.
- Rythme parfaitement maîtrisé
- Gameplay nerveux et prenant
- La diversité des situations
- De nombreux ennemis et différentes manières de les massacrer
- Des niveaux plaisants à explorer
- Le bouclier apporte une nouvelle dimension aux combats
- Graphiquement à tomber
- Direction artistique incroyable
- Vraie sensation de puissance
- Scénario qui existe, mais pas plus
- Musique moins réussie que dans les précédents volets
- On a du mal à s’arrêter