Test Realme GT 7 : le meilleur rapport qualité-prix chez Realme cette année i6h4s

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Le Realme GT 7 est le nouveau smartphone haut de gamme de la marque chinoise Realme. Successeur du très récent Realme GT 6, il est vendu 100 euros de moins que le Realme GT 7 Pro sorti en début d’année. Quelles sont les changements entre les deux téléphones ? L’expérience évolue-t-elle ? Réponse dans ce test complet. 631g3c
Le retour de Realme en est une bonne nouvelle. Que vous soyez intéressé ou non par ses smartphones, cette marque participe clairement à bouger les lignes et à démocratiser certaines technologies, auparavant réservées aux modèles haut de gamme. Il suffit, pour s’en convaincre de lire notre test du Snapdragon 8 Elite à arriver en .
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Le Realme GT 7, récemment officialisé avec le GT 7T lors d’une conférence de presse mondiale organisée en banlieue parisienne, répond bien à cette mission. D’un côté, le smartphone est vendu moins de 800 euros. Et de l’autre côté, sa fiche technique est suffisante pour concurrencer des smartphones de 200 à 400 euros plus chers. Doté d’une belle plate-forme et plutôt bien construit, le GT 7 a également quelques prétentions en photographie. S’agit-il de la belle affaire de ce premier semestre 2025 ? C’est ce que nous allons voir dans ce test complet.
Prix et date de disponibilité 1wl6y
Le prix public conseillé du Realme GT 7 démarre à 750 euros (à quelques centimes près). Il se décline en trois configurations. La plus chère des trois s’appelle « GT 7 Dream Edition ». Elle a été élaborée avec Aston Martin. Elle profite de quelques atouts cosmétiques, de 4 Go de RAM additionnels et de quelques accessoires supplémentaires dans la boite. Voici leurs prix respectifs :
- 12 Go de RAM et 256 Go de stockage : 750 euros
- 12 Go de RAM et 512 Go de stockage : 800 euros
- 16 Go de RAM et 512 Go de stockage (Dream Edition) : 900 euros
Le Realme GT 7 entre dans la catégorie des smartphones haut de gamme vendus entre 700 et 1000 euros. Dans cette catégorie, nous retrouvons RedMagic 10s Pro si vous êtes un tantinet « gamer ». Auparavant, les Zenfone d’Asus figuraient dans cette tranche de prix. Ce n’est plus le cas en 2025. Les autres fabricants (Apple, Samsung, Honor, Oppo, Xiaomi) vont se positionner au-dessus des 1000 euros pour une promesse équivalente.
Le Realme GT 7 est d’ores et déjà disponible. Vous le retrouvez notamment chez Amazon, Boulanger, Fnac et bien d’autres. La version standard du GT 7, accompagnée d’un câble USB et d’une coque dans la boîte, se décline en deux coloris : bleu ou noir. Nous avons testé la « Dream Edition », habillée de sa coque verte. Celle-ci profite des mêmes accessoires et d’un chargeur. L’outil pour ouvrir la carte SIM est également adapté au thème, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre. Une protection d’écran est installée sur toutes les versions.
Design et interface 3f5uq
Visuellement, le Realme GT 7 n’adopte pas le design de son prédécesseur, mais reprend celui du GT 7 Pro. Ce n’est pas surprenant : la marque souhaite créer un effet de gamme entre tous ses modèles , ce que la concurrence fait plutôt bien, que ce soit chez Apple ou chez Samsung, notamment. Nous retrouvons donc un module photo rectangulaire légèrement protubérant et entièrement recouvert de verre minéral. Il est suffisamment large pour offrir une certaine stabilité au GT 7 quand il est posé sur le dos.
Le dos du GT 7 est fabriqué en fibre de verre et en graphène, un mélange étonnant qui permet, selon Realme, de mieux dissiper la chaleur du processeur. La finition est mate, pour éviter les traces de doigt. Les tranches sont en polycarbonate. Ces dernières présentent tous les éléments techniques habituels, ainsi qu’un capteur infra-rouge et une petite grille pour le haut-parleur secondaire. Notez la couleur différente pour le bouton marche/arrêt. Une petite touche esthétique de plus qui n’apporte rien à la prise en main.
L’écran, recouvert de Gorilla Glass 7i, profite de bordures assez fines. Le lecteur d’empreinte placé dessous est facilement accessible, même s’il est très bas. Un poinçon pour le capteur selfie est placé au milieu de la bordure supérieure, sous l’écouteur. Le téléphone est étanche (certification IP69). Il est légèrement plus fin, mais aussi légèrement plus grand et plus lourd que son prédécesseur.
La Dream Edition se distingue par un travail esthétique plus affirmée. Outre le logo de la marque automobile britannique, elle adopte des lignes convergentes rappelant les voitures de Formule 1. En outre, la coque est texturée, ce qui n’est pas désagréable. Très étonnamment, la Dream Edition ne va pas entièrement reprendre ce module photo : s’il est lui aussi protubérant, il est recouvert de métal, mettant bien en évidence le verre de chaque objectif photo.
L’interface du GT 7 est Realme UI 6.0. Soit la version que nous avons testée avec le GT 7 Pro. Elle propose deux écrans d’accueil, un tiroir d’applications activé par défaut, un volet commun pour les notifications et les réglages rapides. Outre la brochette de logiciels de Google et de Realme, vous retrouvez ici moins d’une demi-douzaine de partenaires commerciaux (Facebook, Amazon, Tiktok, Netflix et Temu). La version Dream Edition profite d’un thème exclusif installé par défaut où toutes les icônes ont été retravaillées. Attention, ce relooking ne concerne pas les applications que vous téléchargerez ensuite. Dommage.
Côté intelligence artificielle, vous retrouvez Gemini, bien évidemment, ainsi que quelques fonctionnalités additionnelles. « AI Studio » pour créer des images à partir d’un prompt. « Boucle Intelligente IA » qui s’avère être un ersatz du Magic Portal de Honor. Et « Planificateur IA » qui permet d’analyser le contenu de l’écran pour ajouter très rapidement un rendez-vous dans un agenda. Petite subtilité marrante : il suffit de taper deux fois au dos du téléphone pour appeler le Planificateur IA. Notez que Realme promet pour ce téléphone 4 ans de mise à jour d’Android. C’est bien. Mais la marque peut mieux faire.
Ecran, performances et batterie 26452q
Entrons dans les détails techniques. A l’avant, l’écran du Realme GT 7 reprend, sur le papier, l’écran de son prédécesseur. Tout y est identique : la taille (6,78 pouces), la définition (1.5K) et la résolution (450 pixels par pouce), la luminosité (1600 nits avec du contenu HDR et jusqu’à 6000 nits en pointe locale), le taux de rafraichissement (120 Hz). La nature de la dalle est également la même : AMOLED LTPO. Nous retrouvons la comptabilité HDR10+ et Dolby Vision. C’était déjà un écran très complet. Et ça le reste.
Au-delà de la théorie, nous avons voulu vérifier si le calibrage restait excellent, avec comme le GT 7 Pro. Armé de notre sonde, nous avons relevé un Delta E moyen de 1,8 seulement et une température moyenne des couleurs de 6631 avec le mode couleurs naturelles. Ce sont d’excellentes mesures, proches de celles du GT 7 Pro. Le blanc atteint 6506°C, une valeur parfaite. Par rapport au Realme GT 6, le GT 7 est bien meilleur. Le mode cinématique en est assez proche. Les autres mode (vif, éclatant et même « pro ») sont plus contrastés.
La luminosité est également plus élevée qu’avec le GT 6 et assez proche des valeurs du GT 7 Pro. Elle atteint ici 614 nits en mode manuel. Et si vous activez l’option « Plus de luminosité » dans les réglages, elle dée même les 1000 nits, toujours en mode manuel. Sachant que cela peut monter encore un peu plus haut en mode automatique…
Sous le capot, nous ne retrouvons pas de Snapdragon. Contrairement aux GT 6 et GT 7 Pro, Realme a choisi un SoC MediaTek pour animer le GT 7. Et plus précisément le Dimensity 9400E, une version un peu plus équilibrée du Dimensity 9400 que vous retrouvez par exemple dans le Find X8 Pro. Et les benchmarks nous montrent que c’est un choix plutôt pertinent. Le GT 7 est très puissant, même s’il n’est aussi performant qu’un Snapdragon 8 Elite. Attention, nos tests ont été effectués avec la « Dream Edition » qui compte 16 Go de RAM. Le GT 7 standard n’en intègre que 12 Go.
Qui dit puissance, dit dégagement de chaleur, bien évidemment. Le Dimensity 9400E n’échappe pas à cette règle. Le GT 7 chauffe donc quand il est sollicité. 3DMark nous indique qu’il monte à jusqu’à 50°C. Et notre caméra thermique a relevé une 57°C à l’arrière du téléphone. C’est très chaud, mais c’est également très localisé. Et cela n’intervient que pendant des tests techniques et non lors d'un usage classique.
La coque fait donc bien office de dissipateur. Cette montée en température a une incidence sur la stabilité des performances. Nous obtenons des scores compris entre 60 % et 75 %. Des chiffres très correctes. Avec Honkai Star Rail, positionné sur les graphismes les plus élevés, le GT 7 se comporte parfaitement bien : pas de ralentissement ni de surchauffe.
Pour alimenter cette plate-forme gourmande, Realme a choisi une batterie silicium carbone, comme pour le GT 7 Pro. La capacité est ici très généreuse, puisqu’elle monte à 7000 mAh, contre 5800 mAh pour le GT 6 et 6500 mAh pour le GT 7 Pro. Realme revient donc à la hauteur des meilleurs du marché.
Si vous associez cette batterie au Dimensity 7400E, moins gourmand que les SoC de Qualcomm, vous obtenez assez logiquement une autonomie en hausse. Le benchmark PCMark nous indique que le GT 7 peut tenir près de 22 heures en utilisation continue avec les paramètres par défaut. Nous traduisons ce score par une autonomie qui frôle les trois jours en usage classique (web, réseaux sociaux, messagerie, streaming, casual gaming). Pour les joueurs, l’autonomie est également très bonne : elle est comprise entre 5 et 8 heures en fonction de la qualité du jeu.
Pour recharger la batterie, vous n’avez qu’une seule option : la charge filaire. Les adeptes de la charge sans fil pourraient donc être déçus. Nous pensons cependant que le gain d’autonomie vaut largement ce sacrifice. Le smartphone accepte une puissance maximale de 120 watts, ce qui est très bien. Avec un chargeur Realme ou Oppo compatible avec cette puissance (celui fourni dans la boîte de la Dream Edition par exemple), vous ez de 0 % à 100 % en 46 minutes, ce qui est très bien pour une batterie de cette taille. Voici nos mesures intermédiaires :
- 10 mn : 36 %
- 20 mn : 58 %
- 30 mn : 79 %
- 40 mn : 94 %
Notez qu’une option permet d’accélérer encore le processus pour se rapprocher des 40 minutes. Mais nous préférons ne pas l’activer pour améliorera la durabilité de la batterie. Pour soigner la batterie justement, Realme UI propose la charge intelligente et la charge limitée (à 80 %). Le mode Jeu propose aussi le contournement de charge, mais il ne s’active pas automatiquement.
Photo, vidéo et audio 1j3t5o
Entrons dans la dernière partie de ce test. En photo, les prétentions et l’ambition du GT 7 sont assez élevées. Realme positionne ce téléphone comme un expert de la photo avec plusieurs arguments : plusieurs capteurs pour combler tous les besoins, des modes de prise de vue qui subliment les clichés selon leur type (montagne, plage, etc.)… Bref tout ce qu’il faut pour taquiner Honor, Oppo, Xiaomi, Samsung et Apple. Voici la configuration du GT 7 :
- Principal : capteur 50 MP, objectif ouvrant à f/1.8, stabilisateur optique, autofocus multidirectionnel à détection de phase
- Panorama : capteur 8 MP, objectif ouvrant à f/2.2, angle de vision 112°, sans mise au point
- Téléobjectif : capteur 50 MP, objectif ouvrant à f/2.0, stabilisateur optique, autofocus détection de phase, zoom optique 2x
- Selfie : capteur 32 MP, objectif ouvrant à f/2.5, sans mise au point
Techniquement, le GT 7 combine les éléments du GT 6 et du GT 7 Pro : il reprend le téléobjectif et le capteur selfie du premier et emprunte le module principal du second, sachant que le module ultra grand-angle est commun à tous. Nous aurions bien aimé une mise à jour de ce dernier. Peut-être pour la prochaine génération ? Notez que, hormis une exception, toutes les photos ici présente ont été réalisées avec le mode par défaut (avec le profil vibrant) et non avec le mode « paysage IA » avec ces filtres spécifiques.

ons aux résultats de nos séances photo. Ils sont globalement bons. De jour, le capteur principal offre de belles couleurs et une bonne luminosité. Les détails sont nombreux. Les contre-jours sont bien gérés. La plage dynamique est large. L’autofocus est précis et rapide. Les portraits qu’il réalise sont naturels en toute situation. Le détourage est soigné. Et les textures sont préservées. En soirée, le capteur principal reste bon. Notez que le mode nuit s’active automatiquement, mais vous pouvez le désactiver dans les paramètres (ou temporairement via l’interface photo). Ce mode apporte plus d’éclat aux photos, même si cela dénature parfois les couleurs.


Le téléobjectif est également très bon, même si nous ressentons une perte de luminosité par rapport au GT 7 Pro. En journée, ce n’est pas important. Le zoom « lossless » 5x reste net et détaillé. Le zoom 10x reste exploitable dans de bonnes conditions de lumière. Au dessus (de 10x à 20x), c’est très bruité. Nous notons que le GT 7 ne profite pas entièrement des améliorations du zoom avec l’intelligence artificielle que nous avons vu avec le GT 7 Pro. En soirée, seul le zoom optique reste bon. Dès le age au zoom numérique, le bruit est bien plus intense.



Le capteur ultra grand-angle est correct en journée, mais montre que le module aurait dû profiter d’une mise à jour technique. Le grain est plus présent. La colorimétrie est un peu plus froide qu’avec le capteur principal et les contrastes sont moins francs. La netteté est relative car il n’y a pas d’autofocus ici. Conséquence de ce détail, il n’y a pas de mode macro. Mais le zoom 5x peut clairement remplacer celui-ci. En soirée, le module panoramique perd considérablement de sa pertinence, tant il est sombre. Certes, le mode nuit peut compenser ce défaut dans certaines situations. Mais les clichés perdent en naturel et en équilibre.

Le capteur selfie, enfin, est très correct. Si sa colorimétrie est moins chaleureuse que celle du capteur principal, il réalise de bons portraits en journée et en soirée. Attention cependant aux petits reflets disgracieux sur les lentilles.



En vidéo, le Realme GT 7 offre aussi une bonne expérience. En plus, il gagne une certification Dolby Vision qui améliore les contrastes et les couleurs si vous regardez vos réalisations sur une télévision compatible (ou sur le smartphone). Contrairement au GT 6, le GT 7 monte en 8K à 30 images par seconde, mais seulement sur le capteur principal. Le téléobjectif et l’ultra grand-angle ne sont compatibles que 4K (à 120 ips) et 1080p (à 60 ips) respectivement. En journée, les résultats sont généralement bons avec tous les capteurs en journée, même si la colorimétrie n’est aussi bien maitrisée avec l’ultra grand-angle qu’avec les deux autres capteurs.
Le zoom numérique, qui monte au rapport 18x, est vraiment bon. En soirée, vous pouvez monter jusqu’au rapport 10x, mais pas au-dessus. En journée, vous pouvez monter un peu au-dessus, même si le grain est très présent. Attention, la stabilisation au-dessus de 10x est précaire. La captation audio est stéréo, pour un résultat correct, mais un peu métallique. La suppression du vent est efficace, mais celle des bruits ambiants doit encore être améliorée.
Côté audio, le GT 7 est équipé de deux haut-parleurs pour une configuration stéréo asymétrique. La puissance offerte par ces deux haut-parleurs est bonne. Inutile de monter au-dessus de 50 % pour bien entendre les contenus. L’équilibre est très correcte : certes, le haut-parleur principal est un peu plus puissant, mais pas beaucoup plus. Les fréquences médiums sont bien sûr très avantagées, avec des aigus et des basses bien plus discrètes. C’est inhérent à ce genre de configuration.
Realme UI intègre un « égaliseur » qui permet d’adapter le profil audio au type de contenu. Le Realme GT 7 est également compatible audio spatial, mais cela s’active uniquement avec des écouteurs externes. Côté codec, vous retrouvez les standards liés au protocole Bluetooth, mais guère plus. Une compatibilité avec le Dolby Atmos aurait été bienvenue pour accompagner le Dolby Vision…
Alors, on achète ? 5z5o17
Sur le papier, le GT 7 n’est rien d’autre qu’un GT 7 Pro allégé. Processeur moins puissant. Equipement photo légèrement dégradé. Lecteur d’empreinte moins performant. Contours en plastique. Ecran moins lumineux. Mais, le GT 7 est beaucoup moins cher : 250 euros à configuration égale. Et il peut aussi compter sur son autonomie, largement améliorée grâce à une batterie plus généreuse. Si le GT 7 Pro n’est pas arrivé à nous convaincre face à la concurrence directe, le GT 7 y arrive grâce à un rapport qualité-prix plus élevée. Comme quoi, ce n’est pas parce que c’est plus cher que c’est mieux !

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Le Realme GT 7 présente un rapport qualité-prix plus élevé que la version Pro. Les quelques concessions à consentir pour er du GT 7 Pro au GT 7 sont largement compensées par les 250 euros de moins sur la facture. La "Dream Edition" est certes assez chère, mais son design est non seulement qualitatif, mais aussi inédit. Les photographes avertis pourraient être déçus par le module ultra grand-angle, mais c'est bien le seul vrai défaut.
- Le bon design et l'utilisation intéressante du graphène
- L'écran bien calibré et très lumineux
- Les performances élevées et bien maitrisées
- L'autonomie élevée
- La charge très rapide compte tenu de la capacité
- Les qualités du capteur photo principal
- Le prix
- L'égaliseur à parfaire
- Le bruit du zoom numérique
- Le module ultra grand-angle à moderniser
- L'absence d'autofocus sur l'ultra grand-angle
- Les 4 ans de mise à jour d'Android, en dessous des concurrents