Gabriel Attal déclare la guerre aux réseaux sociaux : couvre-feu, interdictions et écrans en noir et blanc pour les jeunes 2g546d

Et si le gouvernement décidait de couper le Wi-Fi à 22h pour les ados ? Gabriel Attal et un pédopsychiatre proposent un plan choc contre l’addiction aux écrans. Entre interdictions, couvre-feux numériques et écrans en noir et blanc, découvrez des mesures qui font déjà grincer des dents. 3l606o

Des enfants utilisant des smartphones
Crédits : 123RF

Dans une tribune publiée par Le Figaro, Gabriel Attal, secrétaire général du parti Renaissance, et le pédopsychiatre Marcel Rufo sonnent l’alarme : lutter contre l’addiction.

Parmi les propositions chocs, on trouve aussi un basculement automatique des écrans en noir et blanc après 30 minutes d’utilisation, censé réduire l’attrait des contenus. Les deux auteurs imaginent même un « addict-score », inspiré du nutri-score, pour classer les applis selon leur potentiel addictif. Enfin, une taxe de 2 % sur les revenus des plateformes en serait instaurée pour financer la recherche sur la santé mentale. Ces idées interviennent alors qu’une commission parlementaire enquête sur les effets de TikTok chez les mineurs.

Des obstacles techniques et juridiques à surmonter m3f3a

Si le projet semble ambitieux, sa mise en œuvre se heurte à plusieurs murs. D’abord, la vérification d’âge : la Cnil juge les solutions actuelles, comme l’utilisation de pièces d’identité, peu fiables et intrusives. Ensuite, légiférer sur l’utilisation des écrans à la maison soulève des questions sur l’ingérence dans la vie privée. « On ne va pas rentrer dans les familles », résume un psychiatre cité dans les sources.

Autre défi : l’Europe. La ne peut pas imposer ses règles aux géants comme TikTok, Google ou Apple, dont les sièges sont à Dublin. Toute mesure nécessite l’aval de l’UE, ce qui complexifie les choses. Par exemple, le « couvre-feu numérique » supposerait de modifier les systèmes Android et iOS, gérés par des entreprises hors de .

Certaines propositions semblent plus réalisables, comme les bilans médicaux en 6ᵉ et en seconde pour dépister l’addiction. Mais pour le reste, les textes existants peinent déjà à s’appliquer : la « majorité numérique » à 15 ans, votée en 2023, attend toujours son décret d’application. Gabriel Attal reste optimiste : « Les outils existent », assure-t-il. Reste à convaincre les parents, les plateformes et l’Europe… Un sacré chantier en perspective.


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